Dès que les premiers étages de la pyramide des besoins de Maslow sont assurés(sécurité physique et alimentaire), le social devient un élément crucial pour cimenter les liens d’un peuple. A l’époque actuelle, ce social est trop souvent l’otage de politiciens.
Pour satisfaire leur d’égo, leur envie d’être aimé, leur envie pouvoir et leur besoin financier personnel, ceux-ci font du courtermiste marketing leur marque de fabrique.
Politique à court terme et ses dégâts
C’est à dire que c’est le social proposé est généralement très bien emballé au nom de la justice sociale. Cela étant, le risque pour notre social avec cette vision particulière est de disparaitre sur l’hôtel de l’idéologie courtermiste et de l’envie des ces politiciens. Après moi le déluge pourraient dire certains. Là-dessus, l’expérience récente(mars 2019) du Venezuela est assez éloquente sur ce point. Un pays qui avait d’immense richesse: Le pétrole.
Tant que le pétrole a été une source de revenu importante, du social à court terme a été effectué. Mais en réalité, rien n’a été préparé pour l’avenir. Le politicien de l’époque a été adoré, mais a laissé un pays fragile, exposé à la première crise qui passait par là. Il est à noter que plusieurs politiciens Suisses étaient présents lors de sa dernière élection. Pourtant ce n’était pas du Social Durable.
Sources de revenu pour un Social Durable
Le Social Durable d’un pays se finance essentiellement via les revenus nets de l’Etat :
- Les profits générés par les entreprises du secteur public en éliminant les subventions publiques reçues par ces entreprises (Revenus net).
- Cela exclut le cas des employés du secteur public.
- Impôts et taxes payés par les entreprises du secteur privé.
- Les impôts et taxes payés par les employés du secteur privé. Cela exclut les employés du secteur public.
Bien que les employés du secteur public payent de l’impôt sur leur salaire brut, il faut souligner que ce dernier reste payé à 100% par l’état. Il faut reconnaître que sur ce salaire brut, une partie est retournée en impôts à l’état. Cela devient le salaire net. Dans les faits, le salaire net des employés du public est payé à 100% par le privé. L’impôt payé par les fonctionnaires a donc un impact nul sur les recettes de l’état.
Cela n’enlève en rien à leur nécessité dans la société, mais renforce le besoin de financement et d’une gestion efficace des biens publics.
Coût du service public
Lorsque des entreprises publiques comme les Chemins de fer fédéraux (CFF) en Suisse annonce des profits de CHF 396 millions en 2016, cela est à mettre en relation avec une subvention de CHF 2’666 million de l’Etat. En résumé, sans l’argent de l’Etat il n’y aurait pas de CFF. En conséquence, les CFF ont un déficit de CHF 2’270 millions en 2016. Cela n’enlève en rien l’importance des CFF en Suisse.
Il y a aussi des entreprises publiques suisses profitables, mais ils semblent y en avoir peu. A part Swisscom et Ruag, je ne connais pas d’autres cas. N’hésitez pas à me les communiquer si vous en connaissez d’autre (dans les commentaires en fin de ce blog).
Il est indéniable que le social d’un Etat comme la Suisse doit être financé de manière durable pour remplir son rôle. Rôle essentiel dans la société. Ce travail social ne se fait pas seul. Il y a des moyens à mettre en place derrière : infrastructure, personnel, méthodologie, etc.
Se protéger au mieux des crises
Il faut donc une garantie de revenu pour le financer, le sécurisé et faut sortir des dogmes. L’objectif doit être d’assurer que l’économie finance ce social à long terme. Il faut s’assurer que celle-ci puisse résister aux crises ? D’ailleurs, certaines crises ne sont-elles pas souhaitables afin de corriger certaines situations, sans jeter le bébé avec l’eau du bain ? Les crises ont leurs utilités. Elles semblent être malheureusement un mal nécessaire.
À ce propos, les guerres font malheureusement parties de l’histoire de l’humanité. Il faut simplement regarder comment cela se passe dans le monde pour se convaincre du contraire. Les crises économiques arrivent à une fréquence régulière. Elles permettent de remettre à plat des systèmes qui avaient dérapés. Ces crises ont un effet structurant.
Certains pays ne connaissent pas de crises, du moins pas officiellement. Par exemple, la Corée du Nord… mais, je ne suis pas convaincu que ce modèle communiste, anticapitaliste soit le rêve d’une majeure partie de nos concitoyens.
En guise de conclusion
En conclusion, une économie privée forte est absolument nécessaire pour assurer un Social Durable. Elle doit assurer que les entreprises sont intéressées à développer leurs activités sur notre territoire, soient intéressées à y rester et y payer leurs impôts. Cela sera possible en leur offrant une infrastructure moderne et performance, ainsi qu’un cadre compétitif.
Il ne faut pas oublier que tous les pays se battent pour avoir ces entreprises chez elles. Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. C’est le combat pour les ressources disponibles, comme depuis la nuit des temps. Pas de bras pas de chocolat !
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