Adolescentes et suicides en Suisse

Adolescentes et suicides en Suisse

Moi Céline, 13 ans, harcelée, suicidée ressemble à un titre de livre à succès d’il y a quelques années : Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… . Dans ce cas, la différence fondamentale est qu’une adolescente victime des réseaux sociaux est banale. C’est à dire que cela est la réalité de plusieurs adolescentes. Alors que le cas Christian F. était et reste, assez marginal. Adolescentes et suicides en 2019 en Suisse, oui ça s’est passé près de chez vous.

Être victime de réseaux sociaux, pour une jeune fille c’est presque normal. Par contre, être bourreau offre une intéressante possibilité de récidivisme sans trop de risque. Du moins c’est le cas en Suisse.

Moi, Emilie, harcelées dès ses 14 ans, suicidée à 17 ans

Ainsi le 19 décembre 2015, Emilie Monk de Lille France craque. En définitive, les harceleuses (eurs) ont fait leurs boulots avec succès ! En conséquence, l’adolescente s’est jetée par la fenêtre juste un peu après ses 17 ans. De nos jours, ce n’est pas un cas isolé. À juste titre, cela a délié les langues dans son collège. Suite à son suicide, ses parents ont publié un livre : Rester fort.

En fait, les jeunes ont un fonctionnement assez proche de celui d’une meute. Entre autres, c’est une question d’identification, de vouloir faire partie du groupe. Dans ces conditions, il faut simplement trouver un prétexte fédérateur pour harceler : Lunette, habits, poids. Quoi qu’il en soit, avant les réseaux sociaux, ce phénomène avait moins d’impact. C’était surtout le domaine des garçons. Cependant, les mots sont souvent plus puissant que les muscles.

Le cyberharcèlement, une spécialisation féminine

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Dans ce cas, Caroline Dayer, spécialiste en prévention des violences au LAVI a fourni quelques informations chiffrées sur ce phénomène : 5 à 10% des élèves seraient victimes de cyberharcèlement en Suisse. Les plus jeunes seraient les plus exposés (4-12 ans). Rassurez-vous, cela continue par la suite, mais la plupart des victimes développent des stratégies de survie efficace.

Il est indéniable que dans les préaux, les garçons sont principalement les harceleurs dans un ratio de 4/5. L’égalité féminine est largement atteinte sur les réseaux sociaux. Dans ce cas le ratio est de 4/5 pour les filles. Mentionnons que la violence indirecte semble être plus mortelle que les coups : Le poids des mots. Qui plus est, elles peuvent même récidiver sans trop de soucis.

Conséquemment les tentatives de suicides chez les jeunes dû au cyberharcèlement sont en fortes augmentations. Par exemple, cela concerne plus particulièrement les filles dans un ratio de ¾.

Le match France vs Suisse

La France vue de la Suisse ça fait souvent rire. Effectivement, il existe une tonne de lois dans ce pays. Cela étant, ces dernières ne semblent pas toujours bien conçues. En France, une victime peut porter plainte contre les actes de harcèlement en meute et aussi pour les harcèlement simple. Par contre, c’est très difficile de vraiment l’utiliser. C’est à dire que le fardeau de la preuve n’est pas simple. Ah, c’est Français à mourir de rire.

En revanche en Suisse, il n’y a RIEN. Euh… . bon, alors côté leçon à donner au français, sur ce coup-là notre beau pays doit faire profil bas, bien bas le profil. Finalement, la France a fait beaucoup plus fort que nous sur ce point.

En Suisse ce n’est pas un délit

Pour le moment, le bureau de Prévention Suisse de la Criminalité définit le cyberharcèlement comme suit :

Toujours plusieurs personnes qui s’en prennent à une seule

Jolie définition écrite par quelqu’un qui n’a possiblement jamais utilisé un ordinateur, n’a probablement pas l’électricité et ni l’eau chaude ! De nos jours, une personne peut avoir une multitude d’identité sur le net et harcelé une personne via de multiples canaux. De toute façon le même bureau rappelle que le cyberharcèlement n’est pas un délit.

Il est à noter que si une entreprise est informée de cyberharcèlement par un ou une de ces employés(ées), alors elle a l’obligation d’agir sinon elle risque des poursuites. Cela dit, le cyberharcèlement concerne surtout les jeunes adolescentes en milieu scolaire.

Adolescentes et suicides en Suisse, et alors ?

Wow, impressionnant surtout lorsque l’on sait que le cyberharcèlement :

  • A lieu entre mineurs(es), plus particulièrement entre filles adolescentes
  • Tout va très vite sur les réseaux sociaux
  • Cela causer de forts dommages et même être mortel

Pour terminer, je vous laisse le choix entre quelques possibilités. Premièrement, fermer les yeux et se dire que cela n’arrive qu’aux autres. Deuxièmement, se dire que ce n’est pas si grave, c’est le processus d’élimination naturel de Darwin. Troisièmement, considérer que cela est important qu’il faut faire uniquement de la prévention. Finalement, utiliser tous les moyens possibles pour enrayer ce fléau, éduquer, sanctionner, autres ?

Afin de vous aider si cela est requis, voici quelques sites utiles. En espérant que vous ou vos proches n’en auront jamais besoin :

Video information suicide belgique Social Durable

Adolescentes et suicides en Suisse, et alors ? Ce problème est mondial, Belgique, USA, etc. !

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Cet article a 3 commentaires

  1. Pour rien au monde je ne voudrais être une jeune élève en 2019…. Par contre, je suis inquiète pour le futur de mes enfants et espère qu’ils ne seront ni harcelés, ni harceleurs. Et il est vrai qu’il manque des outils face à ce fléau à tous les niveaux (sensibilisation des jeunes, des parents, des enseignants et aussi des actions politiques et outils juridiques)

  2. Et je n’ai indiqué que la pointe de l’iceberg dans l’article. Plus on cherche, plus il y a des cas de suicides ou de tentatives de suicide…

  3. Great content! Keep up the good work!

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